«Réflexion sobre et juste sur la culpabilité et le pardon, la différence et son acceptation, Sans peau, paru en 2007, a été adapté en français par son auteur : Le corps de la langue s’hybride; il devient trans- et inter-genre. Rien d’étonnant puisque Lepori est le fondateur du queer Hétérographe».
Philippe-Jean Catinchi, «Le Monde des livres », 21 juin 2013

Sans peau, Lausanne, Editions d’en bas, 2013.
La photo de couverture est de Matthieu Gafsou.
À propos de la traduction de Sans peau): Queer in tranlation
Samuel a vingt-trois ans, il est en prison, il a déclenché sept incendies et tourne en rond dans sa cellule. Il regarde la neige tomber sans cesse. Il répond aux questions des psychologues et des avocats. Dans son passé, le vide des mots et les raisons comme un mur blanc. Dehors, Carlo, ayant tout perdu dans un incendie, a commencé à écrire de longues lettres à Samuel pour essayer de comprendre son geste. Mais il finit par lui raconter sa vie, entrevoyant en lui le fils qu’il n’a pas su accepter et dont il commence à ressentir le manque. Alors que le monde se manifeste à travers des catastrophes – éruptions, cyclones, incendies –, entre celui qui brûle et celui qui a été brûlé un dialogue s’établit qui, de silences en accélérations brusques, entraîne le lecteur dans une réflexion poignante sur l’homosexualité, la culpabilité et le pardon.
Extrait (pdf): le premier chapitre

En italien: Grisù, Bellinzona, Edizioni Casagrande, 2007.
Revue de presse: page 2